Qu’est-ce que V GAS ?

Conçu en 2007 dans le cadre du projet VIRTUALIS financé par l’Union européenne, V GAS est un jeu vidéo qui permet de simuler, grâce à la réalité virtuelle, la façon dont nous influons sur le changement climatique à travers nos modes de vie. Ce jeu est logiquement destiné à un public jeune, encore peu initié à un style de vie écoresponsable. V GAS a été présenté officiellement lors du salon irlandais des jeunes scientifiques qui s’est déroulé du 9 au 13 janvier de la même année à Dublin. On peut déplorer qu’il ait été, suite à cela, extrêmement peu médiatisé et relayé.

V GAS, comment le jouer ?

V GAS a pour cadre une maison en trois dimensions. Le joueur doit, au départ, créer son propre profil. Pour ce faire, il doit indiquer les dimensions de sa maison, faire installer le thermostat et l’éclairage, utiliser les mêmes appareils électroménagers et les mêmes gadgets que dans la vraie vie. Il doit, en outre, choisir ses loisirs et moyens de transport privilégiés, le but étant vraiment de reproduire son propre foyer à quelques menues variations près.

Une fois son profil entièrement paramétré, le joueur peut alors se déplacer dans la maison, le tout en émettant le moins de gaz à effet de serre possible. Bien sûr, la difficulté sera de réussir son pari sans empiéter sur son confort ou sur la praticabilité de la maison. Pour corser le tout, le joueur fera face à divers scénarios complexes pour lesquels il devra faire des compromis entre son style de vie et la réduction de son empreinte carbone.

Vaut-il mieux passer du transport privé au transport public ? Devra-t-il limiter l’utilisation de ses appareils électroménagers ? Tant de questions auxquelles il faudra s’efforcer d’apporter des réponses. Son comportement est enregistré progressivement et se répercute sur les niveaux de gaz à effet de serre (méthane, dioxyde de carbone, oxyde d’azote) affichés à l’écran. Les taux d’émissions sont évalués en suivant des indicateurs tels que la combustion de carburant pour le transport et l’énergie, la gestion des déchets, etc.

V GAS est disponible en mode joueur unique et multijoueur. Il est même possible de se documenter grâce à sa bibliothèque virtuelle sur les implications des gaz à effet de serre et sur les actions menées par l’UE pour contrôler leurs émissions. Il faut vraiment saluer, ici, l’effort pédagogique et ludique de ses concepteurs.

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Les casinos traditionnels debout pour l’écologie

La révolution écologique entamée dans plein d’autres secteurs d’activité gagne désormais l’univers des casinos. Certains opérateurs commencent par prendre leur responsabilité en promouvant des solutions intéressantes. Bilan de ces casinos traditionnels plus respectueux de l’environnement.

Le casino d’Ax-Les-Thermes

Cet établissement, propriété du groupe français JOA, a affirmé sa volonté de devenir plus vert en optant pour un chauffage thermodynamique. Celui-ci est alimenté grâce à la chaleur issue de la source thermale du bassin de Basse. Le casino d’Ax-Les-Thermes met donc à disposition de ses hôtes un système de chauffage et de climatisation plus économique et surtout moins énergivore. C’est une investissement et une initiative verte qu’il faut saluer

Melco Resorts & Entertainment

Considéré comme l’un des leaders de l’industrie des jeux d’argent, le Melco Ressorts & Entertainment a interdit au sein de son établissement le plastique à usage unique. Ladite mesure s’adresse aussi bien à son personnel qu’à ses clients. Le groupe a également prévu un traitement adapté à chacun des emballages selon leur type : réutilisable, non réutilisable et biodégradable. Un premier pas écolo-responsable qui doit être encouragé.

Venetian Macao

Le Venetian Macao s’est vu récompensé en 2018 du tout premier Macau Green Hotel Platinium Award. Cette distinction est l’aboutissement des efforts entrepris par le casino en vue de la réduction de son empreinte carbone. En seulement une année, le Venetian Macao a su mettre en œuvre un programme efficace et durable comprenant des stationnements pour les véhicules électriques, l’utilisation de l’éclairage LED et la réduction des déchets alimentaires. Bravo à eux !

Sibaya Casino

Situé à Durban, en Afrique du Sud, le Sibaya Casino s’est engagé à réduire le plus possible ses déchets, et cela sans négliger les aspects de son service tant appréciés par ses clients. Le casino encourage vivement tous ses employés au recyclage et à la réutilisation des déchets. En ce qui concerne les déchets alimentaires, l’établissement en confie le soin à une ferme à vers qui se charge de les transformer rapidement en compost alimentaire. Là encore il n’y a pas de petits gestes et chaque pas vers la prise de conscience compte.

Resorts World Sentosa

Voilà un autre géant du divertissement souvent critiqué pour son empreinte carbone. Installé dans l’une des villes les plus dynamiques du monde, Singapour, le Resorts World Sentosa a veillé à supprimer l’utilisation des pailles en plastique dans tous ses lieux du divertissement. Qui ne se rend pas compte du volume pourra trouver cela anecdotique mais c’est loin d’être le cas. Jugez plutôt : à la faveur de cette initiative, le groupe a réussi à réduire de 1,2 tonne la quantité de déchets plastiques déversée dans les décharges.

Les casinos virtuels sont-ils plus verts ?

À la différence des casinos terrestres, les casinos en ligne ne nécessitent pas l’aménagement d’un espace dédié au jeu ou des installations fastidieuses afin d’attirer de la clientèle. L’absence de locaux épargne les casinos virtuels des lourdes dépenses énergétiques censées assurer leur fonctionnement. Il en résulte que les plateformes de jeux d’argent possèdent un gros avantage écologique sur leurs homologues terrestres.

Attention toutefois. Il peut y avoir une limite aux avantages qu’offre la dématérialisation des jeux. En effet, les serveurs utilisés pour héberger les données de plusieurs milliers d’utilisateurs et de machines à sous consomment également de l’énergie. Pour améliorer leur efficacité, les opérateurs de jeux en ligne doivent éviter la collecte massive de données. Cela dit, les casinos virtuels ont une grande longueur d’avance en termes de réduction d’empreinte carbone par rapport aux casinos traditionnels. On peut toujours ergoter mais ce n’est simplement pas comparable à un établissement physique et ses installations.

Les plateformes de jeux séduisent de plus en plus de joueurs qui y trouvent le moyen de profiter de leur loisir depuis le confort de leur domicile. Elles réduisent donc aussi les empreintes carbone de ces derniers en contribuant de manière indirecte à la limitation des déplacements. À l’avenir, il ne serait pas surprenant de voir ces arguments éco-responsables mis en avant de manière plus ostentatoire par les maisons de jeux sur internet.

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Bilan Carbone

Bilan Carbone domine le marché des logiciels de calcul et de gestion des GES depuis 2004. Cet outil proposé par l’ADEME est composé d’un tableur ou d’un utilitaire Excel « principal » destiné au calcul des émissions, à la comparaison des données d’une année à une autre et à l’évaluation du potentiel des actions menées par l’entreprise.

Cette version comprend trois autres tableurs servant à calculer principalement les tonnes ou kilomètres. Ils permettent également de simuler le risque financier qui pourrait naître d’une taxe sur les émissions de GES ou d’une augmentation des coûts énergétiques. Bilan Carbone est proposé avec deux jours de formation au logiciel.

Carbon Impact

SAP propose à travers Carbon Impact une solution logicielle très complète qui aide à réduire l’empreinte environnementale de l’entreprise. La particularité avec ce logiciel est qu’il est possible de calculer le bilan carbone aussi bien au niveau de l’organisation et de son personnel qu’à l’échelle de ses produits.

Carbon Impact met à disposition des entreprises une offre généraliste et polyvalente. Ces dernières peuvent alors, à partir d’un seul outil, contrôler leurs émissions de GES, leur production de déchets et leur consommation en eau. Le logiciel s’avère aussi très utile pour la gestion des projets de réduction et l’établissement des reportings en bilan carbone. Avec cette solution, les facteurs d’émission sont également personnalisables et la collecte des données peut être réalisée à la main ou à l’aide de fichiers électroniques ou d’ERP.

Carbon Hub

Carbon Hub est conçu par l’éditeur franco-britannique Carbon Hub. Ce logiciel bilan carbone se distingue des autres acteurs du marché en raison de l’intégration de processus collaboratifs. Conscient de la nécessité de mobilisation de tous les salariés pour l’atteinte des objectifs de l’entreprise, l’éditeur a mis au point un outil clé en main pour la bonne conduite de chaque projet de réduction.

La création d’espaces de travail permet d’impliquer tout le personnel et d’optimiser la mise en œuvre des actions. Carbon Hub est destiné aux grandes, moyennes et petites entreprises. La collecte manuelle ou l’intégration de données électroniques sont aussi disponibles avec ce logiciel bilan carbone.

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Origines de la pollution des ressources en eau

La présence de microorganismes, de déchets industriels ou encore de substances chimiques dans l’eau est la caractéristique principale d’une pollution des ressources en eau. Ces agents pathogènes se retrouvent généralement les cours d’eau, les eaux saumâtres, les nappes phréatiques, etc.

La pollution aquatique possède plusieurs origines. La plus importante étant la pollution industrielle. Elle est l’œuvre des industries qui rejettent des hydrocarbures en grande quantité et qui évacuent des eaux infestées d’acides et de pesticides dans le milieu naturel. Mis à part l’industrie, le secteur agricole pollue également les ressources en eau. Ici, ce sont les déjections animales et les engrais chimiques qui sont remis en cause. Ces substances atteignent les eaux souterraines en pénétrant les sols. Avec les élevages et l’agriculture intensive, les seuils de pollution sont devenus critiques et la conscience ne suffit pas toujours à déclencher de véritables actions.

L’industrie et l’agriculture ne sont pas les seules activités de l’homme qui menacent les ressources en eau de notre planète. Les foyers sont des acteurs modestes de la pollution aquatique. Les eaux usées des toilettes, des hydrocarbures, les produits d’entretien ou de soins de la peau ou encore les peintures sont encore d’autres menaces potentielles.

Enfin, les origines accidentelles de la pollution des ressources en eau méritent aussi d’être citées. Les cas d’accidents provoquant le déversement de produits toxiques dans la nature sont malheureusement assez fréquents. Ils perturbent énormément l’écosystème de la planète.

La pollution des ressources en eau : quels risques pour les consommateurs ?

Le constat est alarmant et appelle à une prise de conscience collective pour préserver l’avenir de l’humanité. Cela dit, beaucoup s’inquiète des risques que nous encourons déjà, aujourd’hui, en tant que consommateur. Si elle devait devenir assez rare dans un avenir proche, faute de mesures efficaces pour réduire la pollution aquatique, l’eau potable est encore accessible pour un grand nombre de la population mondiale. C’est donc maintenant qu’il vaudrait mieux agir.

Pour conclure, il faut aussi savoir que le traitement systématique de l’eau n’évite pas totalement la présence de traces de micropolluants indétectables dans l’eau du robinet. D’une façon ou d’une autre, la pollution aquatique présente un risque majeur pour notre santé. De leur côté, professionnels de la santé et pouvoirs publics prennent le pas pour évaluer les risques des micropolluants et contrôler rigoureusement le traitement de potabilisation de l’eau fournie aux consommateurs.

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